Poésies

Hommage aux lévriers

Nos lévriers

 
Nous aimons les Lévriers - Allez savoir comment, chez un individu nait pareil engouement.
Le premier noir et blanc, était un Lévrier Russe, un barzoï seigneurial dont l'opinion injuste a taxée de sottise le suprême dédain où il enferme en vrac les hommes et les chiens ; les poils de son manteau étaient longs et soyeux, une mélancolie se lisait dans ses yeux. ORLOF, sans aucun doute voulait, par ce regard, nous faire partager sa nostalgie des Tsars.
 
Le second, un greyhound qu'on appela ULHAN, à la tenue sévère d'un pasteur anglican, la robe de jais, à la blanche bavette, avait Dieu lui pardonne, séduit, maintes levrettes et Dieu créa ABSIE ; lors depuis, sans complexe, nous savourons conquis, les charmes du beau sexe.
Nous sommes subjugués. Je vous le dis tout net.
Cà ne surprendra pas ceux qui ont un whippet : la douceur de sa robe est vraiment remarquable, la couleur fait penser à ces dunes de sable, que le soleil couchant mordore par endroits. Elle a le cou très long ; le ventre très étroit ; hélas elle est craintive, inquiète, un bruit l'affole. Elle est aussi gourmande, jalouse et devient folle quand un chien inconnu, une chienne surtout s'approche de ses maitres. Adieu le bon toutou, Absie montre les dents, s'avance, menaçante, pour chasser l'importune ou châtier l'impudente.
 
Par sa fidélité et malgré ses faiblesses, nous aimons notre levrette, et c'est avec tristesse et la gorge serrée d'une intense émotion que nous pensons parfois à la séparation. Mais cette fois peut être nous serons les premiers à rompre l'alliance.............
Il faudra s'incliner, partir en éclaireurs et bien loin d'ici bas, appeler notre Absie qui ne répondra pas, son tour étant venu.
Lorsqu'elle va disparaître, je compte sur son flair...elle va nous reconnaitre si toutefois le Ciel accepte dans son sein ce petit morceau d'âme que possèdent les LEVRIERS  .

(Hommage à nos amis Lévriers écrit par Jeanine 86 ans)

 

Les lévriers 

Doux et obéissants,

Les lévriers sont fidèles,

D’une silhouette fine et belle,

Élancée gracieusement.

Dotés de poils parfois longs,

Parfois courts ; châtains ou blonds,

Gris ou autre chose encore,

C’est un plaisir que d’admirer leurs corps.

Coursiers hors pairs et chasseurs,

Ils nous obéissent à toute heure,

Animaux de compagnie parfaits,

Affectueux et gentils ; calmes,

Nous n’avons jamais à leur adresser de blâme.

Depuis tout temps,

Ils sont les compagnons,

Des rois pour certains,

Pour d’autres des pharaons,

En passant également par ceux des nomades sahariens,

Des grecs et des romains ; tous différents de noms,

Ils ont survécu jusqu’à notre temps.

 

Et justement, aujourd’hui,

Malgré ce respect ancestral,

Malgré leurs qualités sans pareil,

L’Homme envers eux se montre méprisant, brutal,

Cupide, et à leurs supplications fait sourde oreille :

Les abandonnant comme s’ils n’étaient rien,

Attachés à l’aide d’étouffants liens,

Dans des bois lugubres ou dans des puits profonds ;

S’ils n’ont pas pu obtenir la perfection,

Pour une insatisfaction momentanée ou une simple défaite,

Ou si leur âge est désormais trop avancé,

- Contre lequel Il est pourtant aussi confronté -

Il les tuera, pendus à un arbre ou criblés de coups à la tête.

Bien souvent, leur vie n’a en plus été

Qu’une succession de souffrances et de chagrins mêlés,

Malgré leurs protestations, leurs gémissements de douleur et leurs cris.

 

Il est temps de réagir,

Car les hommes n’ont pas le droit de faire subir

A tous les êtres vivants,

Les souffrances dues à leurs modes de vie,

Ainsi que celles qui viennent simplement

De leur méchanceté gratuite et de leur vilénie.

Oui, il est temps de réagir,

Et de sauver ces pauvres martyrs.

Sébastien, 15 ans

 Poème du chien sauvé

Maintenant que je suis à la maison, baigné, installé et nourri,

et que tous m’ont gentiment bordé dans mon lit chaud, tout nouveau,

Je voudrais défaire mon bagage

De peur que je n'oublie

Il y a tellement à porter-----

Tellement à regretter. 

Hmm.. Oui  il est là, tout en  haut

Ouvrons le bagage qui renferme  la solitude, le chagrin  et la perte des miens.

Et là au bout de ma laisse, se cachent la peur et la honte.

 J'ai pourtant fait beaucoup d'efforts pour laisser derrière moi toutes ces choses

 Mais je dois toujours défaire mon bagage appelé " douleur". 

Je les ai aimés, les autres, ceux qui m’ont abandonné

Mais je n'étais pas assez bon - car ils n'ont pas voulu de moi. 

Ajouterez-vous à mon bagage ?

M'aiderez-vous à le défaire ?

Ou regarderez -vous juste mes affaires

Et me renverrez-vous sans plus attendre? 

Avez-vous le temps pour m'aider à défaire et ranger mon bagage ?

 Pour que jamais plus je n'aie de nouveau à le défaire?

Je prie pour que vous ayez le temps- je suis si fatigué voyez vous.

Mais je viens vraiment avec mon bagage.

VOUS M’AIMEREZ TOUJOURS?

Contre nature

Je les ai tous tués.

Mon corps est fatigué. Quand il y a deux mois il est venu, comme à chaque fois accompagné par ce grand mâle, géniteur de mes portée,
j'ai su.

J'ai su qu'à nouveau j'allais, contre mon gré, devoir donner cette si belle part de moi, puisée tout au fond de mes entrailles.
Je ne peux plus, j'ai mal. Je ne veux plus.

Je ne veux plus que ces bébés, ces Galguitos que je chéris, ces innocents à peine sevrés, me soient arrachés pour être vendus
au premier venu, sur un marché.

Que sont devenu tout ces petits à qui j'ai donné sans compter,
mes soins attentifs de Galga attendrie,
mon lait enrichi au meilleur du peu que j'avais en moi ?
Souffrent-ils la même misère que leur mère ?
La peur, la faim, la douleur...
Sans aucune tendresse ?

Ce matin, ils sont nés.

Comme leurs frères et sœurs avant eux, ils ont rampé, fumants, vers mes tétines gonflées. Dans un élan d'Amour désespéré,
j'ai commis le pire, je les ai sauvés.

Je les ai tous tués.

Maintenant l'homme va venir, j'espère qu'il ne me fera pas trop souffrir, j'ai déjà eu ma part, quand, à son tour, il va me délivrer.

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Le poème de Sissi pour Mozart

Mon museau a blanchi,
et oui j'ai un peu vieilli,
on a pourtant passé,
tous ensemble huit années,
qui sont ces gens autour de moi,
qui sont ces gens que je ne connais pas,
mais tu vas revenir me chercher,
à cet endroit où tu m'as laissé,
pas de réponse à ma question,
mais dedans moi je sais que c'est non.
Je ne comprends vraiment pas,
que t'ai-je fait pour mériter ça,
Ah oui je sais, j'ai vieilli,
et mon museau a un peu blanchi !

Le rêve des galgos

 Un vent frais me traverse

Je cours, ... les oreilles dans le vent

Un petit moment de liberté

Où mon corps flotte dans la brume du matin.

 

Je renifle, je saute, je cours,

Profitant de chaque respiration,

Écoutant le vent siffler

A mes oreilles.

 

Il est l'heure de rentrer,

Je me réveille, couché

Dans un coussin chaud

Recevant de douces caresses et de petits baisers

 Par des personnes qui m'ont sauvé

De la misère, de la torture et de la mort,

Grâce à eux, chaque jour,

Mon rêve le plus grand s'accomplit,

   POUVOIR RÊVER ET ÊTRE AIME....

                                                  Jim classe de 2de – novembre 2006

 

CHIEN D’AMOUR … CHIEN D’ENFER . 

Il se lève, à moitié endormi, dû à la fraicheur de la nuit,

Il a froid, il a faim. Il ne sent pas la douleur de la veille,

Un homme arrive, son nom « GALGUERO ».

Il est moche et gros. Il ouvre le petit enclos.

   CHIEN D’AMOUR … CHIEN D’ENFER 

Il attrape le galgo avec violence, le balance

Dans sa camionnette avec force.

Ses cris n’ont pas l’air de lui faire frissonner ses oreilles.

Il part, arrive dans un bois, saisit une corde et un bâton

   CHIEN D’AMOUR … CHIEN D’ENFER 

Il frappe, frappe, frappe jusqu’à l’essoufflement

Il entoure sa corde autour du cou du chien,

Il le suspend à travers un arbre, tire.

Le chien essaie de crier, mais sa gorge est trop serrée.

L’homme ricane, donne encore quelques coups 

      CHIEN D’AMOUR … CHIEN D’ENFER 

Il ne comprend pas, il n’a pourtant rien fait de mal,

Il souffre, son cou le serre, l’empêche de respirer.

Ses paupières sont lourdes, il ne sent plus rien.

L’homme disparaît, toujours en ricanant. 

        CHIEN D’AMOUR … CHIEN D’ENFER 

Il est mort, n’ayant pas compris le sens de sa vie.

Une nouvelle étoile brille dans le royaume des chiens !!!

Encore une, qui aura donné sa vie pour un rien. 

         CHIEN D’AMOUR … CHIEN D’ENFER  

SAUVONS - LES,  SAUVEZ - LES !!

    Jim classe de 2de – novembre 2006

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